HDR : soutenance de Thierry Gallopin

thierry.gallopin@espci.fr

24 juin 2013 13:30 » 17:30 — A4 (Langevin)

Thierry Gallopin, Maitre de Conférences - Senior Lecturer Crédits : ESPCI ParisTech
Thierry Gallopin, Maitre de Conférences - Senior Lecturer Crédits : ESPCI ParisTech

Les travaux de thèse de Thierry Gallopin (1999-2002) portaient sur la caractérisation ex vivo de neurones responsables du déclenchement du sommeil lent (SL) de l’hypothalamus antérieur. Il a pu mettre en évidence que ces neurones et ceux responsables de l’état d’éveil étaient capables de s’inhiber entre eux, illustrant ainsi une boucle d’interaction inhibitrice réciproque. Grâce à une étude pharmacologique des effets de la sérotonine, deux types de neurones potentiellement actifs pendant le SL ont été identifiés. De plus, pour la première fois il a pu révéler que l’adénosine connue pour ses effets hypnogènes avait une action excitatrice via les récepteurs A2A sur l’un des deux types de neurones présumés du sommeil.

En 2003, Il a intégré l’équipe du Dr. Bertrand Lambolez, au sein du laboratoire de Neurobiologie et Diversité Cellulaire (CNRS UMR 7637, Paris). En couplant des enregistrements électrophysiologiques en patch-clamp à la RT-PCR multiplexe sur cellule unique, il a pu identifier au sein du néocortex une voie de communication excitatrice de nature peptidergique entre certains interneurones GABAergiques et les cellules pyramidales glutamatergiques. Maitre de conférences Physiologie à l’ESPCI-ParisTech depuis 2005, il a contribué à la caractérisation multiparamétrique de la diversité des interneurones néocorticaux chez le rat et la souris.

En 2011, il a décidé de créer une nouvelle équipe au sein du laboratoire de Neurobiologie de l’ESPCI-ParisTech. Cette équipe est centrée sur l’étude des mécanismes cellulaires et moléculaires responsables du déclenchement et du maintien du sommeil. Les troubles du sommeil représentent un problème de santé publique particulièrement important, puisque au moins une personne sur trois pâtie ou pâtira de troubles des cycles veille/sommeil. Mieux comprendre la physiologie des réseaux neuronaux liés au sommeil est un des aspects fondamentaux de la neurobiologie. En effet, les mécanismes neurobiologiques élémentaires régulant les états de vigilance ne sont pas encore totalement élucidés et nécessitent d’intensifier nos efforts de recherche fondamentale chez l’animal, un pré-requis à l’élaboration de nouvelles alternatives thérapeutiques.

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