Les laboratoires de recherches de l’ESPCI s’affirment comme « leaders » au meilleur niveau de la compétition internationale dans les domaines de la chimie (avec une forte composante « matière » molle), de la physique et de la biologie. Parmi les thèmes émergeants, l’ESPCI a su trouver des approches originales, voire uniques, dans les domaines de l’imagerie biomédicale.
Le Conseil Scientifique du Maire de Paris a fortement encouragé cette thématique lors de la présentation que Monsieur Jacques Prost, Directeur de l’ESPCI, a faite sur les activités de recherche de l’Ecole.
Les recherches des différents laboratoires impliqués sur ces sujets nécessitent des équipements propres qui ont fait l’objet de demandes ciblées au budget 2005 présenté à la Ville. Cependant pour réaliser des économies d’échelle et appuyer une thématique où la concurrence internationale est très sévère (priorité affichée aux USA, au Japon…) il nous est apparu que quelques outils expérimentaux peuvent facilement être fédérés sous forme de plate-forme ouvertes à plusieurs laboratoires.
C’est dans cet esprit
que nous
avons fondé ce pôle d’imagerie
biomédicale. Ce pôle est ouvert et
réunit les activités de plusieurs
équipes de l’ESPCI. Des actions sont en cours pour
l’étendre aux
laboratoires de la montagne Ste Geneviève et à certains
partenaires de
Paristech.
Le pôle d’imagerie biomédicale de l’ESPCI de l’ESPCI travaillera de plus en collaboration avec l’équipe d’imagerie par résonance magnétique multi-échelle (J.-P. Korb et P. levitz) de l’école polytechnique et l’équipe nutrition de l’Institut national d’agronomie (INAPG).
Les
« images »
d’organes ou de tissus biologiques qui sont obtenus par les
différentes
techniques mises au point à l’ESPCI porte une information
(contraste) lié à
différents phénomènes physiques : par
exemple, le groupe de Mathias Fink
tire profit des propriétés visco-élastiques
locales des tumeurs, celui de
Jacques Lewiner de marqueurs spécifiques très faiblement
radioactifs, celui de
Claude Boccara de la réponse spectrale (couleur) ou de la
texture des tissus, celui
de Serge Charpak de marqueurs fluorescents pour imager la
microvascularisation
cérébrale et l’activité neuronale, etc … Ces
ensembles d’approches en imagerie
biomédicale permettent d’acquérir une connaissance
multi-échelle plus précise
des mécanismes du monde du vivant.
Equipe d'imagerie biomédicale optique
L’équipe d’imagerie biomédicale du
laboratoire d’optique a
mis au point plusieurs techniques
innovantes d’imagerie, telles que la tomographie à très
haute résolution ou
encore l’imagerie acousto-optique.
Représentation 3D d’un œil de têtard à partir de 300 images en coupes distantes de 1 µm (volume : 360 µm x 200 µm)
Equipe d'imagerie et de thérapie ultrasonoreCette équipe a proposée une nouvelle technique d’imagerie d’élasticité du corps humain basée sur une palpation à distance et localisée des organes par ultrasons. Cette technique permet d’avoir accès sur un échographe ultrarapide (5000 images.s-1) à une imagerie rhéologique temps réel et in vivo des organes.
Equipe d'imagerie par résonance magnétique multi-échelle (Ecole Polytechnique)
L’équipe de
J.-P. Korb et P. Levitz collabore avec le pôle
d’imagerie biomédicale de l’ESPCI dans le cadre de l’imagerie
par résonance
magnétique multi-échelle. L’intérêt
médical est évident comme le montre ces
images 3D IRM d’os humain.
Image IRM 3D in vitro d’os humain. l’architecture morphologique et topologique de l’os apporte des connaissances pour le diagnostic de l’osteoporose (b).